Ce que j’ai le droit de vous dire sur les plantes



La loi devient très contraignante lorsque l’on est ni médecin ni pharmacien. En effet, la majorité des plantes sont sous le monopole pharmaceutique. Cela signifie que seul un médecin ou un pharmacien peut les vendre.

Depuis 2008, la liste des plantes dîtes  » libres  » s’est agrandit, passant de 34 à 148 plantes. Néanmoins, de nombreuses plantes restent sous monopole pharmaceutique, y compris certaines ne présentant aucun risque particulier tel que les fleurs d’aubépine ou le plantain.

148 plantes sont libérées et donc peuvent être récoltées et commercialisées par le tout-venant. Cependant, la loi interdit de communiquer des allégations thérapeutiques ainsi que les propriétés des plantes. Il m’est par exemple strictement interdit de dire que telle plante stimule l’immunité (propriété) et que c’est bien pour le rhume (allégation thérapeutique).

Nous devons nous contenter d’allégations de santé déterminées par la Commission Européenne.

Je peux dire, au sujet de cette même plante, qu’elle favorise le bon fonctionnement du système immunitaire, si la commission européenne l’autorise. Ces allégations manquent de précisions et sont incomplètes. Parfois, les formes et les doses associées sont en décalage par rapport aux livres de référence.

Je m’assure de conseiller une dose cohérente vis à vis des différents ouvrages que j’ai, tout en prenant en compte celle recommandée par la commission européenne.

D’ailleurs, les dosages varient énormément d’un auteur à l’autre. Je vous en parle plus bas, sur les informations concernant les infusions.

Par contre, pour vous détailler les différentes actions que la plante peut mener, je ne peux rien dire. Je ne peux pas non plus vous montrer dans un livre ce qu’il est écrit.

En effet, la loi nous oblige à choisir : si vous n’êtes ni médecin, ni pharmacien, soit vous communiquez sur les plantes et leurs bienfaits sans en vendre. Soit vous en vendez, mais vous ne pouvez rien dire à leur sujet. Amusant non ? C’est pour se prémunir des charlatans nous dit on, éviter que l’on vous vende quelque chose en vous racontant n’importe quoi.

Par contre, rien ne vous interdit de lire l’information et rien ne m’interdit de vous signaler où vous pouvez la trouver. C’est pourquoi, vous trouverez sur les pages produits un lien vous permettant d’en apprendre plus sur les plantes que je propose.

Informations concernant

… les infusions


Bien faire son infusion


Ça peut paraître bête comme se servir d’une scie, pour autant, pour l’un comme pour l’autre, peu de personne savent bien le faire en réalité.

Pour extraire un maximum de principes actifs, il est important de laisser la plante flotter sans contrainte ainsi que de couvrir le contenant.

En effet, pendant l’infusion, l’eau au contact de la surface va refroidir et donc plonger, créant ainsi un courant circulaire. Ce courant est moins fort au fond de la tasse qu’en surface, il vaut mieux donc laisser la plante flotter en surface pour optimiser l’extraction des composants.

De plus, si la plante est comprimée, cela va contraindre le passage de l’eau et donc l’infusion sera moins réussie. Bannissez donc les boules à thé, d’autant si elle plonge au fond de la tasse.

Il est important également de couvrir la tasse pendant l’infusion, car des composées volatiles comme les huiles essentielles peuvent s’en aller avec la vapeur d’eau.

D’ailleurs, pour la scie : il convient d’utiliser toute sa longueur, sinon on use une partie des dents seulement. Et après on pourra plus se servir de toute la longueur car ça va bloquer là où il y a une différence d’usure. Mais revenons à nos moutons…


Explication de la variabilité des doses


En regardant les ouvrages de référence, la posologie des plantes varie souvent du simple au triple si ce n’est plus. Ce décalage se retrouve sur mes étiquetages.

Alors pourquoi une telle fourchette ?

C’est parce que l’on n’utilisera pas la même quantité de plante en fonction de différents éléments : la qualité de la plante, l’effet recherché et votre sensibilité.

1) La qualité de la plante

De la récolte au conditionnement en passant par le séchage, toutes les étapes vont jouer sur la qualité de la plante. De plus, en vieillissant, la plante s’abîme naturellement peu à peu. Cela varie beaucoup en fonction des plantes et de la qualité du stockage, mais en gros une plante se conserve 1 à 2 ans à l’état sec et perd peu à peu de son efficacité au bout de 6 mois à 1 an. Tout ça, c’est pas si simple, c’est du cas par cas. Alors comment savoir si notre plante est de qualité ? Fiez-vous à vos sens.

La vue : la plante a-t-elle de belles couleurs ? Si c’est une plante aromatique, est ce que je peux la reconnaître ? Lors de l’infusion, est ce que la tisane à une belle couleur ? (Une plante aromatique réduite en poudre aura perdu ses huiles essentielles. Oubliez les infusettes de camomille réduite en poudre, ça n’est plus de la camomille.)

L’odorat et le goût : la plante a-t-elle bien conservé son odeur et ses saveurs ? Certaines plantes n’ont pas d’odeur ni de goût particulier, on aura donc juste nos yeux pour regarder.

2) L’effet recherché

La dose va beaucoup varier selon si l’on fait une cure de routine ou si l’on veut agir plus intensément.

D’où la différence de posologie importante sur l’étiquetage.

La faible quantité est adaptée à des prises prolongées et/ou de routine, tandis que la quantité importante est adaptée sur une prise de quelques jours.

3) Votre sensibilité

Certaines personnes peuvent être plus ou moins sensibles à certaines plantes.

D’ailleurs, rappel de la règle de base : d’abord ne pas nuire. Donc si une plante vous fait des effets non souhaité (typiquement, vous pouvez avoir des nausées après avoir bu quelque chose de très amer) et bien soit vous diminuer les doses si les troubles sont minimes, soit ça n’est pas la bonne plante.


Intérêts des infusions


Une infusion ça prend du temps. Quel intérêt ? Je gobe ça et pouf, c’est pareil.

Oui.. mais non. Parce que maintenir un équilibre est une affaire de chaque instant. Il est donc important de prendre du temps pour soi, de faire une introspection sur l’état actuel des choses, de dédier un moment de sa journée sur ce que notre corps est en train de nous dire.

Et l’infusion nous offre justement cet instant. Faire chauffer l’eau, verser les plantes, attendre qu’elles infusent et boire en pleine conscience le breuvage obtenu présente une magnifique opportunité de faire un point sur soi-même.

Alors évidemment, il y a la théorie et la pratique. Et même si c’est regrettable, il faut bien admettre que nous n’avons pas forcément le temps de faire 3 à 4 infusions chaque jour. Il faut bien s’adapter à la réalité.

Dans ce cas, un thermos est très utile. Faite-vous un litre d’infusion, et vous pourrez en profiter toute la journée, avec des moments peut être plus court, mais bien présent.

La chaleur de l’infusion favorise la détente et la relaxation. (mentale et physique).

Les infusions ne nécessitent aucun effort digestif. (fort pratique si l’on a des problèmes de digestion)

De plus, elles hydratent. (sauf si on utilise des plantes qui stimulent les reins, bien sûr)

… les alcoolatures


Législation


Avec un peu d’entraînement, faire des alcoolatures de qualité est accessible au tout-venant. Seulement, même si on peut pour la plupart des plantes se contenter d’un alcool à 55°, il est préférable d’avoir de l’alcool pur.

Cela permet d’avoir le degré d’alcool optimal pour chaque plante et la neutralité de son goût permet d’avoir exclusivement les saveurs de la plante et donc son identité gustative.

L’ennui, c’est que l’alcool pur n’est pas en vente libre en France. Pour s’en procurer, il convient d’être entrepositaire agréé par les douanes. Et pour ça, il faut que l’alcool soit stocké dans un lieu accessible à tout instant par la douane afin qu’ils puissent y effectuer des contrôles inopinés.

Comme la douane ne peut pas se permettre de rentrer dans un espace privé sans autorisation du juge, il faut alors que l’accès du lieu soit sur un espace publique.

Et ça…et bien c’est très embêtant … car cela signifie avoir un local, et ça n’est pas mon cas. Et puis c’est cher.

Ce projet est prêt, il me faut juste le lieu adéquat afin d’avoir le feu vert de la douane… Affaire à suivre donc.

Au-delà de cette histoire de douane, sachez que nous avons une liberté bien plus grande lorsqu’il s’agit de préparer et de vendre des alcoolatures . Celles ci rentrent dans la réglementation des compléments alimentaires et bon nombre ne sont pas sous monopole pharmaceutique.

Je peux par exemple tout à fait vendre une alcoolature à base de fleur d’aubépine, mais pas en plante sèche alors que l’alcoolature est une forme beaucoup plus concentrée.

Pourquoi ? Je n’ai pas la réponse, mais j’irais bien jeter un œil du côté du lobby de l’agro-alimentaire.. Ils sont plus puissants que les producteurs de PAM (plantes aromatiques et médicinales) qui militent pour plus de liberté depuis maintenant longtemps.


Intérêts des alcoolatures


Les alcoolatures présentent plusieurs intérêts.

1 – L’alcool a un pouvoir d’extraction bien supérieur à l’eau. Les alcoolatures permettent donc une concentration plus importante en principes actifs.

Cela permet de diminuer les doses lorsqu’elles sont importantes, qui plus est sur le long terme.

2 – L’alcool conserve extrêmement bien les actifs. La préparation reste stable pendant 5 ans et commence à se détériorer au fur et à mesure. On peut la conserver jusqu’à 10 ans

3 – Les plantes avec un goût considéré comme désagréable sont plus facile à ingurgiter sous cette forme. Avec une plante très amer comme la gentiane par exemple, on s’éloigne très franchement de l’infusion plaisir !

4 – C’est plus simple à transporter et à consommer.

… les gélules


Les gélules permettent aussi de condenser le nombre de principes actifs, une facilité de transport, d’ingurgiter des plantes ayant un goût désagréable et sont plus pratique d’usage. En outre, elles ne contiennent pas d’alcool.

Cependant, toutes les plantes ne se transforment pas en gélules. Les composées fragiles ne résisteraient pas lors de la réduction de la plante en une poudre très fine.

… les macérats huileux et onguents


Législation


Concernant les différents cosmétiques (les macérâts huileux, les onguents et les crèmes), la législation est encore différente.

Afin de bien s’assurer que le produit n’est pas dangereux, il convient de le faire analyser en laboratoire, à ses frais. (parce qu’on ne sait jamais, une plante macérée dans de l’huile d’olive avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande pour sa conservation, on pourrait peut-être en mourir…)

Pardonnez l’ironie, mais quand on voit tous les trucs cancérigènes en vente libre dans le commerce et qu’on fait obstacle à des personnes qui souhaitent proposer des préparations saines, simples et efficaces, et bien je masque mon indignation par de l’ironie..c’est comme ça.

Cette analyse a un coût non négligeable. Ce projet est donc en attente… J’attends de voir si ça vaut le coup (ou, le coût, ça marche aussi) de se lancer. Pour le moment j’ai suffisamment de projet sur le feu.


Intérêts


A la base d’une crème ou d’un onguent, il y a un macérât huileux de plantes.

L’onguent est durci en ajoutant de la cire d’abeille. Pour la crème, on rajoute de la cire d’abeille puis on fait une émulsion avec de l’eau avant que le mélange ne durcisse.

Les principes actifs sont les mêmes. Ce sont les propriétés physiques qui changent et cela joue sur la capacité du produit à pénétrer dans la peau.

L’onguent pénètre mal dans la peau, il est donc approprié lorsque l’on veut un contact prolongé en surface.

La crème, du fait de la présence d’eau, pénètre beaucoup mieux et agira donc plus en profondeur.

L’huile est à mi-chemin entre les deux.

Éthique de récolte


Tout d’abord, d’où viennent ces plantes ? J’en cultive un peu, celles que je ne trouve pas dans la nature mais je ne me considère pas comme un producteur de plante.

La plupart des plantes sont récoltées dans la nature, avec accord du propriétaire.

Évidemment, je choisis des lieux non pollués, je ne compromets pas la pérennité de la station de récolte et y respecte ses habitants.

Je porte une attention particulière à ce que les plantes soient le plus local possible. Vous ne me verrez jamais proposer de l’hamamélis ou d’autres plantes venu de l’autre bout du monde (sauf si je peux les cultiver facilement, comme la verveine citronnée par exemple). Non, moi je préfère trouver des équivalents à proximité et tout faire moi-même, de la terre à la tasse.

Le pissenlit, l’ortie, l’achillée millefeuille et j’en passe sont des plantes extraordinaires et elles sont là.

Où ça « là » ?

Là, partout autour de nous, pour autant que l’herbe pousse.

D’ailleurs, dans le cas de l’hamamélis (plante que l’on retrouve très régulièrement en vente), il ne s’agit ni plus ni moins d’un cousin américain de notre noisetier local. Même action, même efficacité.

On a souvent tendance à penser que si une plante vient de loin alors elle sera plus efficace. Seulement, c’est faux (et polluant surtout !).

Nous avons probablement devant nous tout ce dont nous avons besoin au quotidien.

Petite exception me concernant pour le thym et la lavande. Je récolte la plante dans la nature et ça ne pousse pas encore spontanément chez nous, juste là, sur la colline. Patience ça arrivera, mais pour l’heure je me déplace dans la sud.

Je profite de cette occasion en général pour prendre quelques jours de vacances, aller voir des amis dans le sud ou partir en montagne. Puis sur le retour, je récolte les plantes.

Bref, pas de fioriture ou de poudre aux yeux ici. Du simple, du sérieux, du vrai et de la proximité.

État d’esprit de la phytothérapie


Le fait que je ne puisse pas communiquer convenablement sur les effets des plantes que je vends présente au moins un avantage.

Puisque vous êtes obligé de lire l’information, vous êtes dans le même cas obligé de vous impliquer.

Et ça, c’est la base de la phytothérapie.

Car si elles peuvent être d’une aide précieuse lorsqu’un problème survient, c’est en amont que plantes dévoilent tous leurs potentiels

La naturopathie part du principe qu’en équilibrant l’organisme à tous les niveaux (digestif, hormonal, nerveux, …) alors celui-ci fonctionne bien et nous épargne bien des contrariétés.

Or, la vie n’est pas stable, on traverse des périodes de froid, de chaud, de stress, etc …

Les plantes sont alors des alliés du quotidien, nous permettant d’être le plus équilibré possible.

On annonce une période de froid et son lot de maladie ? On porte alors une attention particulière à l’efficacité de son système immunitaire, avant d’être malade, en prévention.

On sort d’une période de fête où la nourriture fut grasse et abondante, accompagné d’alcool pas moins abondant ? En amont, on pourra faciliter la digestion, ensuite on porte une attention particulière sur les organes émonctoires chargés d’évacuer les déchets.

On s’attend à traverser une période stressante ? On porte une attention particulière à l’équilibre de son système nerveux tout en soutenant la vitalité de l’organisme

A chaque période, ses plantes. D’autant que certaines plantes, du fait de leur complexité et des différents axes sur lesquelles elles agissent, peuvent plus ou moins vous correspondre.

Et comme vous êtes le mieux placé pour savoir où vous en êtes, vous êtes le mieux placé pour savoir quelles plantes il vous faut à cet instant, d’où l’importance de s’impliquer.

Ce qui m’a amené là


J’ai été habitué très jeune aux escapades dans la nature, et j’ai donc rapidement noué un lien très fort avec la vie qui m’entoure. J’étais d’ailleurs très probablement prédestiné à travailler dehors plutôt que derrière un ordinateur.

Un jour va marquer un tournant.

En 2008 , j’ai 17 ans. Je suis encore un peu boutonneux et plutôt bien paumé dans ce monde. Lors d’une journée à la base tout à fait banale, je vais voir un ami. Seulement, lorsque j’arrive, il est à fond dans une partie de poker en ligne. En plus il est bien parti, il ne va pas quitter sa partie quand même ! J’attends donc tranquillement qu’il finisse et en profite pour feuilleter sa bibliothèque.

Je tombe sur un livre intitulé ‘le petit Larousse des plantes médicinales’.

‘Un bouquin que ma grand-mère m’a offert le noël dernier’ me dit il.

Et bien, je n’ai jamais rencontré sa grand-mère, mais je dois dire qu’elle a été sacrément bien inspirée ce jour-là.

En effet, lorsque je regarde le livre, c’est comme une révélation. Je me rends compte pour la première fois, que toutes ces plantes banales du quotidien abondent de différentes vertus.

Je me rends compte que l’on peut agir et être autonome pour éviter les soucis du quotidien où les soulager le cas échéant.

Je me rends compte que tout est là, sous nos yeux, et ces banales plantes se transforment soudainement en autant de petits trésors.

Je l’ai acheté le lendemain, et j’ai commencé à travailler, à apprendre : se familiariser avec les termes, aller récolter, comprendre comment fonctionnent les organes du corps et comment ils sont liés les uns aux autres, apprendre à sécher,… Toute une succession d’essais, de galères et d’apprentissages autodidactes.

En juin 2015, je découvre le site Altheaprovence, le blog de Christophe Bernard. Je me suis inscrit immédiatement à sa newsletter et j’ai parcouru son blog un nombre incalculable de fois.

J’ai énormément appris grâce à Christophe. Il explique merveilleusement bien, en confrontant le savoir scientifique et populaire, le tout avec une humilité et une sagesse qui force l’admiration. Il prêche le local et le simple, bref, nous sommes sur la même longueur d’onde.

Je dis souvent en rigolant que Christophe est mon maître spirituel. J’exagère un peu c’est vrai, mais finalement peut être pas tant que ça.

Jusque-là, j’étudie surtout par passion, je n’ai pas l’objectif de gagner ma vie avec cette activité.

En 2016, je suis en vadrouille, seul en montagne. Je voyage

Entre temps j’ai été technicien forestier, mais ne trouvant que peu de sens à une logique de rentabilité infini, je trace ma route vers l’inconnu. En gros : je suis tout autant pommé, si ce n’est plus.

Je me pose face à une chaîne de montagne où l’orage se déchaîne et c’est là qu’une idée s’impose à moi comme une évidence : reconnecter les gens à la nature. Si les gens se rendent compte de toute la magie qui nous entoure, peut-être seront ils prêt à lutter ou à faire davantage de concession pour la préserver. Quand on connaît, on apprend à aimer, et on veut protéger ce que l’on aime.

Alors comment faire ça ?

« Passe un diplôme d’accompagnateur en montagne et propose des randonnées pédagogiques sur différents thèmes pour sensibiliser et montrer ce que des yeux non avertis ne voient pas. »

« Ok.. mais comment communiquer sur ces randonnées ? »

« Et bien … les plantes que tu récoltes depuis presque 10 ans maintenant, peut-être que tu pourrais en faire profiter les autres. Comme ça, tu vas au marché et tu communiques sur tes randonnées par la même occasion. »

Et paf. Depuis, c’est ainsi que je me suis mis à travailler sur ce projet qui occupe ma vie et lui donne un sens.

Alors dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme on l’imagine. C’est normal, c’est pas grave, ça rend les choses intéressantes. (bon, ça c’est parce qu’à l’instant où j’écris ces phrases je suis de bonne humeur. Des fois j’ai très envie d’aller en courant au sommet d’une montagne pour m’y éclater quelques cordes vocales.)

Jusqu’à aujourd’hui j’ai donc passé mon diplôme d’accompagnateur en montagne et continuer d’en apprendre plus sur les plantes tout en préparant mon projet. Le Covid m’a ralenti et puis, il fallait bien que je fasse des boulots alimentaires pour pouvoir vivre.

Aujourd’hui, l’activité plante commence, j’encadre des séjours de randonnées et commence à préparer mes propres randonnées pédagogiques à destination d’un public local.

Et qu’en est-il de ce fameux livre découvert 15 ans plus tôt dans la bibliothèque de mon ami ? Je ne m’en sers plus en ce qui concerne l’usage des plantes médicinales.

Depuis j’ai découvert Christophe donc, mais aussi Jean Valnet, Jean Paul Fournier, Gilles Corjon et d’autres grand nom de la phytothérapie française. Ces auteurs constituent aujourd’hui ma base de référence.

Cependant, ce livre aura toujours une place privilégiée dans ma bibliothèque. 🙂